" Quand un projet vous cheville au corps, il faut trouver des clefs, ne pas rester comme un manche, ni se gratter les boutons, se faire envoyer dans les cordes, bref n’en faire qu’à sa tête ! (volutes n’y pourront rien changer !). Enfin passer tendeur de travail et remettre son ouvrage sur la table, bosser à fond, le moral en hausse, à s’exercer sans filets, d’une marche affirmée du talon à la pointe, impossible de rester sur la touche. Alors pas la peine d’en faire des caisses, soyez tout ouïe, soyons de mèche et gagnons un supplément d’âme ! "

vendredi 1 mai 2020

L'édito du moi !

Mai 2020


Un jour, une mélodie...
Un proverbe hassidique raconte que "le silence vaut mieux que la parole, mais le chant vaut mieux que le silence"...
Nous pouvons aisément en déduire que rien n'égale un chant sans parole. Et c'est là toute la magie de cette tradition juive des nigunim (le pluriel de nign).
Il y a de l'enfance dans cette affaire là ; je chante pour tout et sans raison parce que c'est bien et, peut-être, nous éveille à notre conscience, aux autres, au cosmos, etc.
On dit même qu'il y a un chant en toute chose...
Et puis même sans savoir pourquoi, chantez ! Chantez car c'est la réponse et il n'en existe pas qui résiste indéfiniment à une absence de question !

Bref pour vous raccourcir (comme l'écrivait Cholem Aleichem), voici du chant ET du violon. Une initiative née de ces temps troubles ou tout tremble. Des violonistes klezmer interprètent ces fameux nigunim issus des travaux de Moishe Beregovski (ethnomusicologue ukrainien, 1892-1961).

Voici donc, une plage par Amit Weisberger (l'initiateur du Waxband Project présenté ici même au mois de mai dernier)



D'ailleurs voici le teaser de ce travail !