" Quand un projet vous cheville au corps, il faut trouver des clefs, ne pas rester comme un manche, ni se gratter les boutons, se faire envoyer dans les cordes, bref n’en faire qu’à sa tête ! (volutes n’y pourront rien changer !). Enfin passer tendeur de travail et remettre son ouvrage sur la table, bosser à fond, le moral en hausse, à s’exercer sans filets, d’une marche affirmée du talon à la pointe, impossible de rester sur la touche. Alors pas la peine d’en faire des caisses, soyez tout ouïe, soyons de mèche et gagnons un supplément d’âme ! "

dimanche 31 janvier 2021

L'édito du moi !

février 2021


 

N'est-il pas étrange que le violon dans son intense variabilité, tant du point de vue de la lutherie que des formes musicales, ne bénéficie, dans le dictionnaire "Le Petit Robert 1986" que de cette très ou trop aride définition :

V i o l o n :

"Instrument de musique à quatre cordes accordées en quinte,

que l'on frotte avec un archet."

 

C'est du brutal ! De l'expéditif ! Voire même de l'approximatif !

La Violonologie, entre sagesse et subtilité, relève le défi, sur les traces des Queneau et consorts, par le jeu des adjectifs...

 



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Maintenant, voici un autre complément définitionnel ; chaque verbe et nom est substitué par sa définition (le même Petit Robert 1986, cité plus haut)

 

Objet fabriqué servant à exécuter artistiquement des combinaisons de sons d'après des règles (variable selon les lieux et les époques), à quatre crins ou fils métalliques tendus, mis en vibration en établissant un accord de quinte et où l'on exerce une pression accompagnée de mouvement avec une baguette (autrefois recourbée en forme d'arc) sur laquelle sont tenus des crins.

 

 Chose solide ayant unité et indépendance et répondant à une certaine destination, faite par un travail exécuté sur une matière servant à produire, artistiquement, d'après un plan ou un projet, des assemblages d'éléments dans un arrangement déterminé, donnant des sensations auditives causées par les perturbations d'un milieu naturel élastique, d'après ce qui est imposé ou adopté comme une ligne directrice de conduite (variable selon une portion déterminée de l'espace, et de points fixes dans le temps) à quatre poils longs et rudes qui poussent à la queue de certains animaux ou quatre brins fins de matières textiles voire métalliques tendus, qui se meuvent périodiquement autour de leurs points d'équilibre en établissant un rapport de fréquence (codifiées par les lois de l'harmonie) de cinq degrés et où l'on  exerce une force qui agit sur une surface donnée, accompagnée de changement de position dans l'espace et le temps avec un petit bâton mince et flexible (autrefois recourbée en forme d'arc) sur laquelle sont tenus des poils longs et rudes qui poussent à la queue de certains animaux.

 

Et là, le violon apparaît dans toute sa richesse et complexité ! Non ? ah bon...



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